Higelin fête ses 70 ans. Bon anniversaire !
Pour tout savoir sur sa vie, son oeuvre, Wikipedia. Ou sur un site de fan.
Pas mal d'enregistrements peuvent être écoutés et même achetés là (musicme)(ou ailleurs !).
En résumé, artiste de gauche, qui a peut-être failli être comédien, mais a résolument choisi la chanson, poétique, sur-(ou pas) réaliste, parfois carrément délirant.
Bête de scène, sens du spectacle (j'avais été bluffée au Grand Rex en 92).
Dans ses débuts proche (artistiquement) de Brigitte Fontaine, Areski et Boris Vian. De cette période voici l'hommage à Django Reinhardt.
(que je trouve moins bon).
Déjà, le titre est sympathique. Mais les chansons sont bien aussi. Ca fait un bail que je ne les avais écoutées, et c'est avec plaisir que je m'y replonge !
"... et me cherchez sans retard
l'ami qui soigne et guérit
la folie qui m'accompagne
et jamais ne m'a trahi
Champagne !" (dédié à Claude Sarraute)
Autres petits plaisirs de cette époque : aujourd'hui la crise (dans alertez les bébés, sorti en 1976, toujours d'actualité, et repris dans son dernier opus), pars (no man's land 1978).
Puis il s'assagit (musicalement, pas trop dans les textes) dans les années '80, avec "Higelin '82" (panne d'inspiration pour le titre de l'album !), et surtout "aï" (1985, et par exemple la chanson éponyme et flamencante), puis un succès interplanétaire avec "Tombé du Ciel". Suivi d'Illicite, pas mal non plus (pour sa fille Izia).
Etonnamment, je ne connaissais pas trop la suite. Je découvre à l'occasion de cet article Paradis Païen (et l'accordéon désaccordé), Amor doloroso (de très très belles chansons ! comment ai-je pu passer à côté ?), les reprises de Trénet, j'en avais entendu parler sans plus. Shame on me ! On trouvera en cliquant ici une interview sur la sortie d'amor doloroso.
Et cette année "coup de foudre".
